Selon la mythologie, les anciens Titans ont attiré le petit Dionysos avec des jouets brillants pour le tuer. Il a été démembré, cuit et mangé. Zeus réalise et éclaire les Titans de son éclair, mais comme le cœur de Dionysos n’a pas été dévoré, il est parvenu à le ressusciter.
Les humains émergent des cendres des Titans et de la terre, avec une composante titanique et un autre dionysiaque, entraînant une part de la culpabilité de la mort de Dieu. Ils doivent donc être purifiés pour éviter de verser le sang des hommes et des animaux, de sorte qu'en fin de compte de son existence, son âme est libérée du corps et retourne dans le monde divin d'où elle vient.
Selon Hérodote, Zeus emmène Dionysus ressuscité à Nisa pour prendre soin de lui sur les terres d'Éthiopie, au-delà de l'Égypte.
Selon d'autres sources grecques, le mythe serait venu d'Anatolie ou d'Arabie selon Diodorus Siculum. Mais il y a plus, on peut croire que le culte, avec un autre nom, pourrait provenir de la Crète Minoenne. Cependant, le culte ou une partie de celui-ci a été intégré dans le gnosticisme primitif.
Quoi qu'il en soit, ce culte païen a été ritualisé sous la forme d'un théâtre, où les dieux, les satyres, les nymphes et les silences (ivrognes) étaient interprétés, le vin ivre et les orgies pratiquées.
Au début, le catholicisme l’interdit, car il rend les hommes insensés et gais, les rendant irresponsables de leurs devoirs. Comme il s’agissait d’un rituel féminin conduit par des femmes, ce sont elles qui ont été attaquées en tant que provocatrices et sorcières.
Mais comme toujours, quand quelque chose est réprimé, c'est quand il est moins respecté. Voyant qu'il n'était pas possible de l'arrêter, le catholicisme l'a intégré dans son culte de masse, en modifiant certains éléments qui ont survécu jusqu'à ce jour.
Le vin est un élément spirituel et transsubstantiatif, qui a transcendé les idées, les cultes et les religions. Le vin ne ressemble donc à aucune autre boisson.